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Episode IX : L'Ascension de Skywalker
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Episode IX : L'Ascension de Skywalker
- Titre originalStar Wars : Episode IX : The Rise of Skywalker
- Année et période+35 (Nouvelle Grande Guerre)
- GroupePostlogie
- Date de sortie (USA)20/12/2019
- Date de sortie (France)18/12/2019
- RéalisateurJ.J. Abrams
- Producteur(s)Kathleen Kennedy, J.J. Abrams, Michelle Rejwan
- Acteurs principauxCarrie Fisher, Mark Hamill, Adam Diver, Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Anthony Daniels, Naomi Ackie, Domhnall Gleeson, Richard E. Grant, Lupita Nyong’o, Keri Russell, Joonas Suotamo, Kelly Marie Tran, Ian McDiarmid, Billy Dee Williams
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Synopsis :
Un ennemi puissant revient et Rey doit faire face à son destin.
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Fiche technique
- Encyclopédie
ashlack
18/12/2019
J'ai passé un bon moment, mais y'a quand même pas mal de points qui me font tiquer et ternissent le sentiment général.
L'intrigue est globalement intéressante. Un genre de chasse au trésor un peu désespérée, c'est assez classique mais ça fonctionne toujours, d'autant qu'ici il y a pas mal de complications, on est pas dans du indice A, indice B, indice C en mode Da Vinci Code sans accros. On a des rebondissement, du suspense avec les quelques presque morts, de l'émotion (tant dans le grandiose que dans l'intimiste), bref tout ce qu'il faut.
Les personnages fonctionnent bien. Y'a des bonnes progressions et une bonne alchimie entre eux, renforcée notamment par l'humour (presque) omniprésent dans la première partie. Et sans pour autant tomber dans des amourettes ou autres facéties qui n'auraient rien à faire là (déjà le petit bisou est de trop je trouve). J'aime bien le développement de Leia, enfin on la voit en Jedi, j'attendais ça depuis longtemps. Et C3-PO reprend de l'importance c'est sympa, ça faisait longtemps aussi.
Bonne progression de Rey avec une jolie palette de sentiments. Entre détermination, peur, vengeance etc.. c'est top. Et j'aime beaucoup son bâton transformé en sabre à la fin, et la fin de manière générale, ou elle trouve enfin sa place dans le monde, malgré sa filitation (qui ne me dérange pas particulièrement). Ben est bien aussi, et termine positivement, un peu à la Vador. Sa scène avec Han est bien, dommage que Leia n'y ait pas eu droit.
Les environnements sont soignés également, notamment sur Exegol, avec de jolies compositions et cadrages. Et la musique toujours top, avec des nouveautés mais aussi pas mal de réutilisations bien dosées des anciens thèmes (marche impériale, thème de la Force, thème de l'Empereur...).Malheureusement tout ça est entaché de deux problèmes majeurs à mes yeux : les scénaristes sont partis en vacances et ont oublié qu'ils écrivaient la fin de la saga Star Wars. Franchement, j'ai l'impression d'avoir vu une version de travail.
Je commence par des scènes et personnages inutiles en veux-tu en voilà : les sauts hyperspatiaux au début (comment ça marche et surtout à quoi ça sert de nous montrer ça ?), tous les nouveaux personnages (Zorri, Jannah, TO, Lando, Pryde) sont sous-exploités, et on a encore une Cantina et une grosse foule... pour ne rien en faire ou presque.
Évidemment, des explications manquantes (c'était trop compliqué de prendre 2 phrases pour justifier la survie de Palpatine ?) ou carrément en trop (l'histoire de la dyade de Force... suffisant de dire que les deux étaient destinés à se croiser), au détriment d'autres concepts existants (la prophétie ? la vision de Rey avec les Chevaliers de Ren ?).
Puis des invraisemblances : R2 embarque avec Poe au lieu de BB-8, le vieux poignard Sith porte une vielle inscription qui indique l'emplacement exacte des débris de l'Etoile Noire vieux de 30 ans...
Et tout ça sans compter les bonnes idées très mal écrites ou mise en scène, du genre la trahison de Hux qui tombe comme un cheveu dans la soupe sans être développée, la mort de Leia hyper rapide (au moins 3 mots pour convaincre Ben quoi, pourquoi c'est Han en rêve qui se tape tout le boulot ?), la libération de la galaxie illustrée par Coruscant (qui ressemble tellement à Bespin que certains confondent.. à moins que ce soit le contraire), Endor ?? et Jakku ??? Quitte à copier le VI, faites-le bien au moins.
Et bien sûr les pouvoirs démesurés de Rey et Palpatine. Plus forts que les autres ok, mais là c'est abusé. Et par extension toute la "magie" de la Force. A petites doses ça va mais là bof.Finalement, cette postlogie, même si elle a été intéressante à suivre, finit un peu en demi-teinte. Et n'apporte pas grand-chose à la saga qui avait déjà une bonne fin (et même meilleure) dans le VI. Finalement ce ne sont que quelques péripéties de plus, avec un Empereur pas tout à fait mort et son Empire pas tout à fait vaincu qui viennent repousser de quelques années la paix pas tout à fait acquise.
Bref, un peu déçu. j'attendais mieux pour le chapitre final.
link224
18/12/2019
Bon, voilà maintenant 3h30 que je suis sorti de la salle de cinéma et de mon visionnage de cet épisode IX. À mon entrée dans la salle, je n’attendais strictement rien du film. Johnson et son épisode VIII m’avaient tellement déçu qu’au fond de moi, je ne croyais pas à une possible rédemption de la postlogie. Et à la fin du film, force est de constater qu’Abrams a fait le boulot, mais il y avait eu tellement de pots cassés dans TLJ que TROS reste très imparfait.
Le premier point qui frappe, c’est le rythme. Là où on s’ennuyait ferme pendant TLJ, ici on ne voit pas le temps passer. C’est tellement rapide qu’on a du mal à digérer toutes les infos, ou à interpréter toutes les scènes. Deux films de 1h30-40 chacun auraient peut-être permis de mieux gérer le truc. Ce manque de temps mort m’a empêcher de m’attaquer aux nouveaux personnages… mais ceux-ci sont également bâclés, avec à peine 5 minutes chacun de présence à l’écran, et un backround très (trop) léger (Zorii, Jannah, D-O) voire inexistant (Pryde).
Le second point, c’est le scénario, enfin de retour. Alors on aime ou on aime pas le retour de Palpatine, on aime ou on aime pas l’identité réelle de Rey, là aussi on se doit de constater que le scénario est le plus étoffé des trois films de la postlo. Certes, il n’est pas alambiqué et ne présente pas de rebondissements, mais il est bien mieux que « le coup de la panne ». Le seul regret que j’ai, c’est qu’hormis les combats au sabre, je n’ai pas retrouvé de scènes kiffantes comme il y en avait eu lors de mes visionnages de la prélogie au cinéma.
Ce scénario entraîne cependant un troisième point moins réjouissant, avec un film qui est de nouveau « safe », sans aucune prise de risque (alors que le seul mérite qu’avait eu Johnson selon moi était d’innover), voire même un copier/coller du Retour du Jedi à de nombreux moments (la vision de la bataille spatiale depuis le trône de Palpatine, le parallèle Vador/Palpatine avec leurs petits-enfants respectifs, etc etc). Cela reste plaisant à suivre, même si des défauts subsistent.
Comment ne pas parler également de toute la symbolique autour des Skywalker ? La mort de Leia est à ce titre très réussie, tout comme le transfert de vie entre Ben et Rey à la fin (même si le baiser est de trop, heureusement que Ren meurt), et même la scène finale (seule ombre au tableau : revenir à Mos Eisley, ça fait un peu trop). Quelque chose qui m’a bien plu, c’est l’absence d’humour débile à la GotG qu’avait l’épisode VIII. On revient avec des répliques plus classiques, mais sans avoir de scènes complètement absurdes.
Le dernier point très positif en ce qui me concerne, c’est qu’Abrams rejette quasiment toutes les idées qu’a eues Johnson pour l’épisode VIII. Il reste Ahch-To, oui, et pas grand-chose d’autre. La cohérence narrative de la postlogie en prend un sérieux coup, et je regrette amèrement qu’Abrams n’ait pas tout fait.
Il y a cependant de nombreux défauts qui subsistent (essentiellement en raison du rythme effréné du film), je vais les lister plutôt que de faire de très longs paragraphes :
Spoiler: Afficher
D’autres points viendront peut-être s’ajouter, mais pour le moment c’est tout ce que j'ai en tête.
Au final, TROS reste le meilleur film de la postlogie selon moi, mais très en deçà de la prélogie et de la trilogie originale. Trop de défauts subsistent malgré un scénario appréciable. Espérons que la clôture de la saga Skywalker permette d’avoir de nouveaux films un peu ambitieux.
Note : 60%
WedgeR7
19/12/2019
J'ai donc vu ce dernier épisode le jour de la sortie, en VO puis en VF.
La VO est mieux bien sur, mais la VF s'en sort bien (sauf la voix de Lando peut être, mais c'est un détail)
Et je suis globalement très satisfait de ce final !
Il y a certes des détails approximatif ou à revoir (genre la dague... ça n'a aucun sens) mais ça reste du détail selon moi.et puis, de toute façon, on peut retenir une chose, la bataille finale n'est gagnée que pour une unique raison : L'arrivée de Wedge Antilles dans la Faucon !
Comment a non c'est pas ça ?Jagged Fela
19/12/2019
Comme je l'ai dit cette nuit : Vu et adoré !
Alors bien évidemment ça ne va pas sans défauts et de très gros défauts. Mais d'immenses qualités également dont la première, nous transporter et nous faire vibrer (même parfois nous transporter trop vite !). En vérité, cet épisode ne pouvait pas rattraper le départ sans ambition du VII et le ton foireux du VIII (malgré de bonnes idées), pas sans faire un film de 3 heures. Mais nom de nom, ils auraient dû se payer ce luxe car la Saga le mérite. Du coup en un temps standard de 2h et des poussières tout va trop vite et le scénario insère des deus ex machina à coup de burin tous les quarts d'heure... C'est mon seul regret pour ce film. La photographie et les effets spéciaux sont sublimes, les acteurs jouent juste, ne sont pas lisses et redeviennent attachants après un VIII qui parfois les rendaient trop "cérébraux" (surtout Ben et Rey en fait). Mention spéciale à 3PO, qu'enfin on ne prend pas un malin plaisir à ridiculiser et qui en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir !
Le scénario est ce qu'il est. Pas la peine de tergiverser : ce n'est pas le scénario du siècle. Mais il fait le job. Next time, embauchez un Showrunner / Scénariste qui écrit TOUTE la trilogie, ça évitera le cadavre exquis avec le raccrochage de wagons qui se voit et les fausses bonnes idées.
Sinon, pour le reste, j'ai kiffé ! J'aime ces persos, ils prennent tous de l'ampleur et de l’épaisseur et j'aurai envie de les revoir. Mais pitié LFL, c'est bon maintenant : laissez mûrir les projets, trouvez des idées ou des gens qui en ont et laissez le temps au temps. Content que cette Postlogie soit terminée. Et hâte surtout qu'une nouvelle manière de faire du Star Wars émerge après cette expérience bancale.
Dark vador40
20/12/2019
Un final exceptionnel. Un film à la hauteur des meilleurs de la saga.
L2-D2
27/12/2019
Le Réveil de la Force m'avait laissé dubitatif. Les Derniers Jedi m'avait enthousiasmé et surtout, se terminait sur une page blanche; le troisième volet de la postlogie pouvait tout faire, tout oser, tout tenter. Mais le retour de JJ Abrams à la réalisation dans un premier temps, ainsi que celui annoncé de Palpatine dans un second temps m'avaient rendu, non pas frileux mais assez méfiant. J'ai attendu presque une semaine avant de me décider à aller voir le film.
Et dès la première minute, je suis sorti du film, d'une façon horrible: à cause du texte déroulant d'ouverture. Voilà donc que l'Empereur Palpatine est de retour sans que jamais, non jamais, le dit-retour soit explicité. Tout au plus un des nouveaux personnages du film balance-t-il une théorie qui n'est, a priori, pas la bonne, et roulez jeunesse... C'est assez terrible à voir, car dès la première scène très réussie impliquant Kylo Ren et s'achevant sur la rencontre entre Ren et l'Empereur, Kylo perd son statut de Suprême Leader puisqu'il repasse sous les ordres du Sith...
Et c'est parti pour un film au rythme effréné, qui ne prend le temps de développer aucune intrigue puisque, pressé par la durée finale du long-métrage, il faut passer à la suite. Le scénario se perd dès lors dans des histoires de McGuffin à répétition, de carte entraînant à la recherche d'une autre carte permettant d'en trouver une troisième qui existe en deux exemplaires... C'est trop rapide et à la fois trop long. Plusieurs fois, j'ai trouvé le temps long, et des scènes censées être fortes (la révélation de l'identité de Rey, par exemple) tombent comme un cheveu sur la soupe, le film ne prend pas le temps de se poser dessus car hey coco, on n'a pas le temps, il faut aller vite. Il est vrai que par rapport au rythme parfois lent des Derniers Jedi, le changement est brutal!
Car l'un des principaux défauts du film, c'est bien le manque de liant entre les trois épisodes de cette postlogie. On sent bien que JJ a fait ce qu'il voulait, puis que Rian Johnson a corrigé certaines choses que JJ a recorrigées derrière. Au final, l'intrigue de la postlogie est bancale, expédiée, ce dernier film se reposant plus que les autres sur du fan-service à foison. Au point d'en devenir parfois écœurant...
Pourtant, il y a d'excellentes choses dans ce dernier film de la saga Skywalker: la complicité entre Rey, Poe et Finn fait plaisir à voir tant elle donne envie de sourire, D-O est cool, le film est superbement réalisé, la musique est toujours aussi sympathique même si, à l'image de celle du précédent volet, il manque un thème fort, directeur et nouveau, Adam Driver est exceptionnel au niveau de son jeu, on a droit à un joli retour d'Harrison Ford et la résolution finale de l'affrontement entre Rey et Palpatine donne envie d'avoir le DVD ou le Blu-Ray face à soit et d'écouter distinctement tous les personnages que l'on entend intervenir et l'encourager. Même les nouveaux personnages sont intéressants, à l'image de Zorii ou de Jannah. Et on a même enfin droit à la présence des fameux Chevaliers de Ren! JJ n'a pas non plus oublié le lien entre Rey et Ben, un lien qui continue de se développer et qui donne lieu aux plus belles scènes du film, comme celle où tous les deux s'affrontent à bord du Finalizer ou bien sur les restes de l’Étoile de la Mort, flottant sur une mer déchaînée...
Mais pour toutes ces qualités, on peut trouver autant de défauts...
La première scène exceptionnelle de virtuosité avec les ricochets hyperspatiaux du Faucon Millenium laisse bien vite la place à des mondes visuellement bien ternes. Nous avons encore le droit à une planète désertique, à tel point que cela devient franchement insupportable. Rose a été sacrifiée sur l'autel des nouveaux personnages. Le retour de Lando Calrissian n'apporte rien de particulier à l'intrigue. Kylo Ren est toujours officiellement le Suprême Leader, mais il ne joue ce rôle à aucun moment. Le Général Hux est devenu une blague, et son motif de trahison fait pitié. Les Chevaliers de Ren ne sont rien d'autre que des coquilles vides, des exécutants même pas forceux, balayés en moins de deux lorsque l'intrigue n'a plus besoin d'eux. L'émotion provoquée par l'apparente mort de Chewie ou bien l'effacement de mémoire de C-3PO est annihilée montre en main cinq minutes plus tard lorsqu'on comprend que tout va bien, merci pour eux. Et la liste est longue...
Et tout cela, c'est avant le dernier acte qui n'est rien de plus qu'une redite du Retour du Jedi.
Alors oui, on pourra discuter sur la distinction entre hommage et reprise, mais le fait qu'on se retrouve avec un déroulement similaire où le héros du bien est invité dans son antre par le seigneur maléfique au rire machiavélique et qui a tout prévu avec sa nouvelle super-arme qui va faire disparaître tous ses amis mais, fort heureusement, le serviteur du côté obscur se rebelle contre son ancien maître, finit de se racheter avant de mourir tel un héros. Parade finale, etc, etc.
Mais non. Non, non et encore non! Star Wars, ça n'est pas que ça! On aurait pu imaginer, par exemple, que depuis le début Ben avait joué le jeu, basculant du côté obscur pour remonter la piste de Palpatine et «achever ce que son grand-père avait commencé»! Que Rey n'était véritablement personne, et pas ça, tellement mal introduit que cela devient évident pour tout le monde (donc Luke était au courant, Leia aussi, a priori Finn également... qui d'autre?). Oui, la dernière scène est belle, mais fallait-il en passer par là?
J'aurai encore beaucoup à dire, et nul doute que je vais intervenir régulièrement. Mais la coupe est pleine. JJ Abrams a, pour moi, raté sa copie. Le film n'est pas nul, loin de là, mais on est loin, très loin, de l'inventivité et de la créativité dont la saga a pu faire preuve par le passé.
Il est temps de passer à autre chose. Temps d'innover. De laisser mourir le passé, comme le disait Kylo Ren.
Là, j'ai eu l'impression de voir une saga sous perfusion. Et ça m'a fait mal au cœur.
Note: 50 %
Nul doute que, lorsque je le reverrai, je saurai voir les qualités et faire l'impasse sur une partie des défauts du film... Mais je n'en éprouve pour l'instant pas d'impatience ce qui est, hélas, assez révélateur...
Avangion
01/01/2020
Si le retour d'Abrams et l'éviction de Trevorrow pour la réalisation de l'épisode IX m'avait plutôt satisfait, j'avais été quelque peu échaudé par les fuites révélant une partie du scénario. Je suis donc allé au cinéma un tantinet inquiet quant à la qualité de la conclusion de la postlogie deSWet ce d'autant plus que j'avais beaucoup appréciéTLJet que j'aurais jugé très décevant une conclusion ratée. Seul point qui me rassurait : l'estime que je porte àJJAen tant que réalisateur dans le genre de films d'action grand public, genre qu'il maitrise très bien.
Renversement de mes attentes
Étrangement, mon sentiment sur l'épisode IX, après deux visions attentives, est que mes sources de satisfaction et de désappointement ne sont pas tout à fait là à où je pensais les trouver. En terme de mise en scène, l'épisode IX est beaucoup moins maitrisé que l'épisode VII que je trouve toujours extrêmement bien réalisé. DansTROS j'ai entr'aperçu un JJA parfois maladroit dans sa mise en scène. D'abord dans quelques scènes frôlant le kitsch, comme la mort de l'empereur par exemple. Mais surtout dans le choix de rythme trop intense, qui saisit à la gorge le spectateur et nuit à la clarté du propos. Un tel nombre de plans par minute n'a jamais été atteint dans un SWmême à l'air Disney ! Certains ont critiqué le montage du film beaucoup trop «épileptique». Je pense a contrario que le(s) monteur(s) du film ont fait des prouesses avec un cahier des charges quasiment intenable.
La faute à une volonté de trop en dire.JJAet Chris Terrio n'ont pas pris leur travail par dessus la jambe : ils ont au contraire écrit un scénario truffé d'idées, d'intrigues et de sous-intrigues…apparaissant finalement comme beaucoup trop touffu.
Il était plaisant d'apprendre le passé un peu trouble de Poe, le plaçant ainsi à un pied d'égalité avec ses deux comparses, Finn et Rey… mais était-ce vraiment nécessaire ? Tout comme il était séduisant de confronter Finn à d'autres ex-stormtroopers comme Jannah, mais il faut bien dire que l'apport narratif reste limité et complexifie la trame globale de l'histoire.
Cette épaisseur disproportionnée d'un script nécessitant sans doute trois heures pour bien se déployer est contradictoire avec un film ne dépassant pas les 2 h 20. On sent parfois les nécessités de le faire rentrer dans un «lit de Procuste » malheureux. La fameuse bataille finale, pourtant réellement scénarisée avec ses objectifs, ses retournements de situation etc., devient ainsi passablement confuse. Pour tout dire elle n'est pas à la hauteur des attentes pour le final de la saga. D'autres coupes sont peut-être plus judicieuses comme, par exemple, la nature des liens entre Jannah et Lando qui n'ont pas été finalement dévoilés : on évite ainsi une nouvelle coïncidence. Il y en a déjà tellement eu dansSWqu'une de plus n'aurait pas été nécessaire.Paradoxalement, les grandes lignes du scénario m'ont beaucoup moins gêné que prévu. Sans doute car je m'étais psychologiquement préparé à ces dernières. Mais aussi carJJAa décidé, ce que je trouve assez judicieux, de mettre ses cartes sur table d'emblée : dès le menu déroulant nous apprenons que Palpatine est de retour et menace la galaxie. L'idée est médiocre, reconnaissons-le, et il aurait beaucoup plus intéressant de ne pas faire ressusciter l'empereur et de faire de Kylo Ren le principal adversaire de la Résistance, comme RJ le suggérait manifestement dans le déroulement deTLJ. Mais voilà,JJAvoulait un vrai antagoniste et plutôt que d'en créer un de toute pièce pour ce film, il a choisi d'en ramener un à la vie. Certes, il peut se fonder sur la mort un peu rapide voire expéditive d'un des plus grands maitres de la Force dans ROJ et sur les propos mystérieux de ce dernier à Anakin dansROTSsur les possibilités de vaincre la mort, mais cela reste bancal. Toutefois, une fois l'idée retenue, il valait mieux effectivement la poser d'entrée de jeu et ne pas construire le moindre mystère autour. Par ailleurs, il faut bien dire que la scène de la recherche et de la découverte d'Exogol par Kylo Ren est extrêmement efficace.JJAest à son affaire et Adam Driver toujours aussi expressif. Et en retrouvant Palpatine,JJAa troqué aussi un mal pour un bien en s'ouvrant la possibilité de la rédemption de Kylo Ren / Ben Solo qui est un des gros points forts de son film.
Le caractère touffu du scénario s'explique aussi par les besoins de donner de l'épaisseur à la renaissance d'un Palpatine qui apparait beaucoup moins comme un empereur que, dorénavant, comme un grand prêtre Sith : il ne réside plus dans un palais mais dans un temple, peuplé d'adorateurs fantomatiques. Ainsi le film vise aussi à approfondir le «lore» des Sith avec son écriture runique interdite, ses objets presque thaumaturgiques et ses adeptes malsains (dont un assassin Sith ayant exécuté les parents de Rey). Si, on avait pu reprocher àJJAd'être resté extrêmement proche du propos de l'épisode IV dans sonRéveil de la Force, cette fois-ci il est plus aventureux, creusant l'histoire et les mythes de la galaxie, comme déjà l'avait fait RJ ponctuellement avec les Jedi sur Ach-To. J'ai personnellement beaucoup apprécié voir Rey compulser les vieux grimoires Jedi, y découvrir des secrets enfouis et aussi de nouveaux pouvoirs intelligemment présentés.
Du beau cinéma d'évasion
On a reproché parfois un côté « Indiana Jones » à la première partie du film, constituées de course-poursuites très nerveuses, mais ce n'est pas pour me déplaire. C'est d'ailleurs assez dans l'esprit et desserialset des récitspulpdont s'est toujours inspiré Lucas. C'est l'occasion d'ailleurs àJJAde mettre en scène de superbes scènes d'action où il se montre parfaitement à son affaire. C'est aussi l'occasion pour lui de combiner pour la première fois le trio Finn, Rey et Poe et je trouve que l'alchimie passe parfaitement entre les trois acteurs, très à l'aise (et sans doute très bien dirigés). Le tout renforcé par des dialogues bien écrits et un humour qui m'a semblé parfaitement dosé : léger et piquant, dans l'esprit de la trilogie originale et de l'épisode VII. Cet humour est surtout construit autour de la personne de C3PO qui trouve enfin une vraie place dans unSWdepuis…l'épisode VI à vrai dire.
SiSW relève bien du cinéma d'évasion au sens noble du terme, toute la première partie du film l'incarne bien et j'ai été saisi et emporté par les péripéties du trio sur Pasaana, Kijimi ou sur le destroyer du Premier Ordre.La deuxième partie du film est par contre un peu moins légère car elle est largement structurée par l'achèvement de l'arc narratif de Rey et de Kylo. Posé dans l'épisode VII, développé par l'épisode VIII, il trouve là une conclusion que je trouve très réussie. Les idées de contact à distance déjà posées par RJ sont réutilisées très efficacement dans plusieurs scènes qui sont pour moi de très grandes réussites de la saga. L'ambiguïté d'un rapport entremêlé d'attirance et de répulsion est maintenue. Le dernier duel entre les protagonistes dans les ruines de l'Étoile de la mort II est non seulement absolument superbe visuellement mais fait sens dans le développement des personnages : l'instabilité et les errances de Rey la font échouer face à son adversaire lui-même ressaissi par son côté lumineux portée par sa mère Leia, mais aussi par sa propre conscience. L'idée de rejouer l'ultime discussion avec son père Han Solo pour incarner ce monologue intérieur est d'ailleurs brillante. Cela participe des excellentes idées du film auxquelles on intégrera l'ultime sacrifice de Leia. Je ne peux que tirer mon chapeau à Abrams et à Terrio pour avoir réussi à donner une mort aussi émouvante et significative dans une contexte aussi contraignant, à savoir devoir utiliser quelques passages avec Carrie Fisher non utilisés et une doublure de dos tout en refusant la CGI.
À la manière de ROJ qui tenait surtout par l'arc narratif de Luke et de Vador,TROStient donc surtout grâce à l'arc de Rey et Kylo Ren, ceux de Finn et Poe s'avérant plus secondaires : mais il tient fichtrement grâce aux jeux des deux acteurs et à leur investissement évident. Si les qualités ce comédien d'Adam Driver sont reconnues, il faut signaler aussi la très bonne prestation de Daisy Ridley que j'ai trouvée très touchante et juste dans sa capacité à retranscrire ce mélange de candeur, d'hésitation voire d'errements caractérisant son personnage.
Un approfondissement des thèmes de la saga
Il arrive souvent ce paradoxe surprenant dansTROS qu'une idée douteuse ouvre sur une idée féconde et satisfaisante. Ainsi de la filiation de Rey. Certes, c'était assez dispensable l'idée d'en faire une Palpatine (même s'il faut reconnaitre que l'idée d'une famille Palpatine rencontrant, croisant, combattant voire s'alliant avec les Skywalker est une piste intéressante), mais cela donne un fort enjeu à son choix personnel d'adopter le patronyme de Skywalker, en accord et en hommage à Luke et Leia. Ce choix s'inscrit pleinement dans les thèmes de la saga qui ont toujours donné la prédominance à l'enjeu moral sur les déterminismes implacables. L'épisode VI avait montré qu'un fils pouvait faire échapper son père à ce qu'il croyait être son destin, l'épisode IX montre qu'une petite-fille a pu échapper à celui que voulait lui imposer son ascendance maléfique. Le propos du ROJ est repris donc et approfondit un peu à la manière des enjeux de la bataille finale contre l'alliance du Premier Ordre et de l'Empire sith : dans le ROJ, les Ewoks incarnaient la simplicité et le dénuement face à maitrise technologique et matérielle. Dans TROS, la flotte de Lando, venue renverser la situation, incarne la diversité infinie de la galaxie et la Résistance ne peut triompher que grâce au soutien de gens «ordinaires » soudainement interpelés par un combat qui ne doit pas rester celui de groupes militaires antagonistes organisés : l'avenir de la galaxie ne peut être simplement du ressort de ces derniers.
Conclusion
Au milieu d'un certain nombre de précipitations, de confusions, de surenchères maladroites et de facilités scénaristiques évidentes, l'épisode IX deJJAa malgré tout réussi à poursuivre le propos de l'épisode VIII. Mais il a aussi réussi à maintenir les deux fils conducteurs de la saga : l'évasion fondée sur l'émerveillement et le dépaysement, et le message moral à portée universel. Le chemin était difficile pour Abrams et l'on sent que d'une certaine manière, le film a été accouché dans la douleur, au milieu d'une profusion d'idées et d'hésitations, mais, ô miracle, l'ensemble tient. Un peu à la manière du ROJ auparavant d'ailleurs.
Obiwan Keshnobi
06/01/2020
Jusqu’ici je me suis prêté au jeu des critiques sur les nouveaux films de la saga Skywalker. Je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce (deuxième) dernier chapitre de la saga, même si l’exercice me semble bien plus compliqué que pour les deux précédents.
Globalement emballé par la première proposition de J.J. Abrams et largement convaincu par Les Derniers Jedi de Rian Johnson (allez voir Knives Out !), j’étais largement fébrile à l’approche de l’Episode IX. Le retour de bâton du public suite à l’Episode VIII, la volonté à peine dissimulée d’Abrams de faire plaisir aux « fans » et de répondre à leurs attentes, et cette idée déjà annoncée de faire revenir l’Empereur Palpatine...
Mis ça de côté, je n’attendais rien du film. Juste un peu peur des choix qu’Abrams pouvait faire pour conclure « son » histoire.
Excusez-moi, enlevez ces guillemets tout de suite. J.J. Abrams a sorti l’artillerie lourde pour nous proposer son histoire trilogique de Star Wars. Dès le premier paragraphe du texte déroulant tant attendu, c’est terminé. Sortant de nulle part (ou presque si vous avez lu/vu/joué l’univers étendu), l’Empereur Palpatine est de retour. Paye ta subtilité...
Je ne vais pas revenir en détail sur le déroulement du film, mais mon sentiment global est une immense montagne russe qui ne prend jamais le temps de souffler. Le seul moment « intime » dénoué d’action frénétique, ou de personnages qui se crient dessus, dont je me souviens clairement est une petite scène entre Poe Dameron et Zorii sur les toits de Kijimi. Quel bonheur de pouvoir respirer ! Le reste du film donne l’impression (qui s’atténuera certainement aux prochaines séances) de courir sans cesse après... Des objets débloquants la prochaine quête, la prochaine carte ! La navigation c'est très compliquée dans Star Wars. Enfin, ça dépend si l'histoire en à besoin. Ou encore le prochain point de passage obligé d’un récit qui a énormément à raconter et si peu de temps pour le faire. Dans ce cas pourquoi en perdre sur des artifices de scénario futiles ? Le « blocage » de C-3PO, un énième crash du Faucon...
Film 2 en 1, rattrapant le « temps perdu » selon Abrams pour construire une complicité entre le trio de tête, dynamique qui fonctionne très bien d’ailleurs, mais rapidement mise au placard quand les questionnements identitaires de Rey prennent le dessus sur la dynamique trio. Pourquoi avoir fait ce choix d’une filiation qui entraine de nombreuses questions de cohérence in-universe ? Pourquoi perdre du temps à expliquer des choses comme si c’était nécessaire de donner un bonbon aux déçus des Derniers Jedi et nous offrir un Empereur vivant grâce aux « facultés contraires à la nature t’as vu je place une référence prélogique » sans aucune intention de construction de personnage ?
J’ai très mal vécu ce moment ou Kylo Ren et Rey discutent de cette filiation, entre mélange d’informations retcon du film précédent, gloubiboulga autour d’une « dyade de Force » maladroite...Maladroit c’est le mot. Le film est rempli de maladresses, dans son déroulé, dans sa construction, dans son fan-service complètement dégénéré (par exemple, la médaille de Chewie, ça n’a strictement aucun sens). Le build-up autour de la bataille spatiale finale est la plus grande escroquerie de toutes les grandes batailles finales du cinéma. L’utilisation des rushs de Carrie Fisher est à la fois intelligente et mal foutue, un montage de Frankenstein complètement bancal selon l’interlocuteur. Aussi, arrêtez avec le rajeunissement numérique, ça ne fonctionne pas. La direction artistique est à la fois géniale et complètement confuse. Je confirme l’avertissement à l’épilepsie, les scènes du trône sont difficiles à vivre. Les nouvelles utilisations de la Force sont à la fois superbes (l’interaction entre Rey et Kylo j’adhère complètement) et à côté de ça visiblement les fantômes n’ont vraiment plus aucune limite. C’était une porte ouverte par Les Derniers Jedi qui est complètement enfoncée. Et là-dessus, qui est le coiffeur de Mark Hamill ? Qu’il change de métier.
Je pourrais relever encore longtemps les nombreux éléments qui m’ont déplus, c’est très facile; je n’ai jamais été aussi choqué devant des choix pour un Star Wars. Les Derniers Jedi prenait des directions franches sur certains sujets, mais rien ne me semblait forcé. Qu’on n’accepte pas ces choix je le comprend, mais tout s’expliquait et tenait dans l’œuvre alors qu’ici, on se retrouve face à un éléphant dans un magasin de porcelaine. Pourvu que ça rentre.
La claque passée, j’y reviendrai, savoir si d’accepter les choix de Abrams me permettront d’apprécier sa proposition. Pourtant, je pense sincèrement qu’il y a un gros problème dans la construction de ce récit. Jamais je n’ai vécu des ficelles scénaristiques d’une telle violence. Tous les chemins choisis sont ceux que je ne souhaitais pas voir empruntés pour ce grand final. Dark Empire c’était drôle dans les années 90, la saga du Prince Ken ça ne l’était déjà pas avant.
J'espère sincèrement que les prochains films laisseront le loisir de la construction loin du cadavre (pas si) exquis de cette trilogie. Si la construction des personnages fonctionne et que j'aime énormément de choses proposées dans ces trois films, je ne peux que regretter l'histoire globale sacrifiée sur l'autel des idées initiales de Abrams. Je n'y croyais pas, il l'a fait. L'Episode VIII se terminait sur le message d'espoir qui me faisait aimer Star Wars. La galaxie pouvait être sauvée par tout le monde. La phrase finale de L'Ascension de Skywalker, je l'avais prédite dès l'Episode VII, c'était mon souhait. Mais loin de la manière démontrée depuis hier. Le passage visiblement obligé de la filiation pour changer le cours des choses, ce n'est pas mon Star Wars.
Jagen Eripsa
13/01/2020
L'Ascension de Skywalker... À mes yeux, hélas, un film où les réussites esthétiques ne sauvent pas un résultat déplorable.
1/ Aspects esthétiques (Visuels, ambiances, musiques, personnages)
Rien à redire à mon sens : l'univers est bien respecté et s'étend avec de nouveaux morceaux qui ne manquent pas d'intérêt. Certaines scènes sont absolument magnifiques, notamment celles sur Kef Bir, que ce soit l'exploration ou le combat. La musique n'est pas révolutionnaire, mais John Williams introduit quelques nouveaux bons thèmes - davantage, peut-être, que dans Les Derniers Jedi qui pêchait un peu à mon sens sur ce point. Les personnages jouent leur rôle, sont tous à l'aise dans leur rôle. S'il devait y avoir un petit bémol, ce serait sur la présence de Leia où les raccords sont parfois perceptibles - mais, vu les circonstances, c'est aisément pardonné.
2/ Scénario
Bon, c'est toujours flatteur d'avoir des lecteurs, surtout quand il s'agit de l'équipe créative d'un film SW, et je pense que l'ensemble du staff Fan-Fics passé, présent et futur sera ravi d'avoir inspiré Hollywood. Mais c'est pas forcément une bonne chose. Du coup, au cas où ils passeraient par ici, je préfère mettre les choses au clair : non, Mr. Abrams, Mr. Terrio, (et tous les autres qui ont approuvé), ce dossier n'est pas à prendre au premier degré.
Faut reconnaître que vous l'avez bien respecté :
- "Creusez-vous donc les méninges pour réinventer l'arme ultime, celle qui fera trembler la galaxie et qui renverra les jouets de Palpatine au rang de canons en papier mâché" : fait. Bon, le calibre n'augmente pas, c'est plutôt la taille qui diminue. Et passer la puissance de feu "de cent escadrilles" (dixit Un Nouvel Espoir dans un seul vaisseau, c'est une sacré condensation de la puissance de feu ! Faut croire que la loi de Moore va encore plus loin dans cette galaxie très lointaine... (Toujours dans le même paragraphe, "Pourquoi les Chantiers Navals de Kuat ne décideraient-ils pas de lancer une production de l'Eclipse en série avec vente à distance sur l'Holonet ?" : fait aussi, on a droit à toute une flotte de ces "Destroyers-de-la-Mort")
- "Prenons un exemple : vous ne savez pas quel méchant faire intervenir. Besoin d'un Sith ? Eh bien, vous pouvez dire qu'une équipe d'arkaniens fous ont ressucité l'Empereur Palpatine à partir d'un de ses poils de nez et qu'ils l'ont affublé d'un troisième oeil pour lire l'avenir." Je remarque qu'on n'a pas vraiment d'explication sur le retour de Palpatine dans le film. Si ça se trouve, c'est vraiment une équipe d'arkaniens fous qui l'ont ressuscité à partir d'un de ses poils de nez.
- "Misez comme la surenchère : des explosions gigantesques, des combats à un contre cent mille, un duel contre le méchant (celui dont nous avons parlé juste au-dessus, le clone ou le bad boy immortel, plus fort que Highlander !) à renvoyer celui de Mustafar à une simple brûlure contre la porte du four, et surtout une fin qui amène le héros directement dans les bras de la jeune princesse en péril !" On en parle, du dernier acte ?
Bref, trois points validés sur cinq, quand on sait que les deux derniers sont le non-respect de l'UE (ça, c'est simple, y en a plus !) et la présence de cross-over, ça fait beaucoup quand même. Et y a pas de quoi s'en vanter.
Pour faire plus court, on a eu droit, par le passé, à une Saga du Prince Ken mauvaise et à un Empire des Ténèbres "particulier". La fusion des deux ne pouvait, hélas, qu'être particulièrement mauvaise.
Allez, pour finir sur une note positive : ça fait plaisir de revoir Wedge et Lando ! Mais ça ne sauve pas 2h et quelques de purge.
Alo
01/05/2020
Ah... The Rise of Skywalker... Le dernier de la saga Skywalker. Celui qui devait conclure trois films, et donc neuf film.
Je me souviens encore quand j’avais vu The Last Jedi au cinéma: de bonne perspective pour la suite, avec un Kylo Ren en grand méchant, une Résistance décimée, Rey qui va devoir trouver sa place parmi tout cela, la possibilité que la galaxie se soulève contre la tyrannie du Premier Ordre.
Pour qu’au final… l’Empereur Palpatine et une flotte de 10 000 croiseurs reviennent, Kylo Ren redevienne un apprenti sous l’ordre d’un grand méchant et que Rey obtienne une lignée.
C’est dommage, tout simplement dommage de revenir à ça.En soit, l’idée de faire de l’Empereur Palpatine le grand méchant de la Saga n’est pas une mauvaise idée. Mais il y avait tellement mieux à faire que de le faire revenir sous forme physique dans l’Episode IX. Ou alors il aurait fallu le faire revenir dès l’Episode VII, nous laissés des indices continuellement sur la Trilogie pour un grand retour en force dans le IX.
Non, à la place de ça, l’Empereur revient car j’ai l’impression qu’il ne savait pas comment conclure cette trilogie sans grand méchant. Alors que c’était totalement possible (Colin Trevorrow là plus ou moins montré dans les scripts leaks de son Episode IX, Duel of the Fates).Le retour de Dark Sidious pose un autre problème: c’est que la fin du film redira exactement la même chose que la fin de l’Episode VI: mort du méchant, victoire sur les forces Obscures. Tout le contraire des messages des Episodes VII & VIII.
Clairement, ce sont les gros problèmes que je peut voir dans cet Episode IX. Il y a aussi un film très coupé, beaucoup trop par endroit, avec des explications manquantes. Il aurait mérité de faire 3h (Avengers: Endgame a très bien réussi d’ailleurs, alors pourquoi pas Star Wars?)
Bien entendu, tout n’est pas à jeté! Nous avons encore une fois une très bonne réalisation, une très bonne photographie, une musique superbe, des décors plutôt sympathique, etc.
Des moments épiques sont à retenir, comme l’arrivée de la flotte ou le déchainement de Palpatine.
Des grands moments d’émotions, qui m’ont tiré les larmes des yeux: la mort de Leia avec la réaction de Chewie (déchirant).Je n’ai, en revanche, pas de sentiment de gachis, mais pas un sentiment d’accomplissement non plus. Pour la fin de la Saga Skywalker, c’est un peu décevant.
Au fond, j’ai quand même passé un bon moment mais la fin ne passe pas.Bref, ce n’est qu’un film après tout comme disait l’autre...